Les industries du tourisme et de l’aérien sont fortement impactées par la crise sanitaire actuelle. Toutefois, grâce aux nombreux protocoles mis en place, il est toujours possible de réaliser un séjour à l’étranger. En ce début de mois d’octobre, j’ai notamment fait le voyage de France au Costa Rica, en période de Covid19.
Pour entreprendre ce voyage, j’ai tout d’abord du répondre aux exigences du gouvernement du Costa Rica pour pouvoir entrer sur son territoire. Ainsi, j’ai sélectionné une assurance française qui prend en charge les soins en cas de contraction du Covid19 et les frais d’hébergement. Pour cela, j’ai choisi AssurTravel. Mais d’autres assurances peuvent convenir. Ces derniers ont pu me fournir presque instantanément un certificat en anglais mentionnant les informations demandées par le Costa Rica. J’étais donc rassuré pour ce point.
Test PCR négatif et traduit en anglais
Puis, deux jours avant mon départ, j’ai fait un test PCR. Pour être certain d’avoir un résultat rapide j’ai contacté plusieurs laboratoires, privés et publics. In fine, le laboratoire de l’hôpital de ma ville m’a affirmé qu’il me fournirait le résultat en moins de 24 heures. Et ce fût le cas.
Une fois le test négatif reçu, je l’ai immédiatement envoyé à un traducteur assermenté. J’avais pris le temps de le sélectionner la veille pour m’assurer de sa fiabilité. Et là encore, en quelques heures j’ai reçu la traduction officielle. Il faut dire que les tests se ressemblent tous et qu’ils sont désormais habitués.
Dernière étape, le formulaire de santé (pase de salud). Pour cela, j’ai attendu de faire mon check in pour pouvoir fournir mon numéro de siège. Le remplissage ne présente aucune difficulté. A la fin, un QR code est généré, et un document PDF est envoyé par email. Je me suis donc présenté à l’aéroport de Toulouse muni de tous ces documents imprimés.
Pour ce voyage de France au Costa Rica en période de Covid19, j’ai pris la compagnie Iberia. Au comptoir, l’hôtesse m’a demandé de montrer le test PCR et le formulaire de santé espagnol. Ce dernier ne pouvait être rempli en ligne pour ma part car je passais en transit à Madrid, sans y dormir. Je l’ai donc rempli dans l’avion. Ce premier vol réalisé, je me suis ensuite présenté à la porte d’embarquement du vol pour Madrid. Avant de monter, les hôtesses ont vérifié que tous les passagers possédaient bien les documents adéquats. Et nous avons pu embarquer.
Parmi les protocoles, en plus de ne pas avoir de voisin et de la distribution de lingettes nettoyantes, le pilote nous a informés d’un nouveau système d’aération. L’air durant le vol est perpétuellement filtré. Et théoriquement, les particules de Covid19 potentiellement présentes sont éliminées. Ensuite, afin d’éviter de respirer « l’air des autres », l’aération se fait du haut vers le bas. Ainsi, les particules ne peuvent stagner dans l’avion et sont immédiatement filtrées.
Une arrivée sans difficulté
Une fois atterri à San Jose, nous avons pu observer que l’aéroport était bien préparé. Il y a du gel hydroalcoolique partout et même une machine prenant instantanément la température de tous les visiteurs. Je me suis donc présenté au comptoir de migration muni de mon dossier. Mes documents étant en ordre, je suis passé sans difficulté et ai pu récupérer mes bagages et débuter mon voyage.
Pour conclure, ces procédures ont légèrement rallongé la préparation du voyage mais n’ont finalement pas été un frein. Et sur place, les protocoles mis en place dans les parcs, hôtels ou restaurants permettent un voyage en toute sécurité sur le plan sanitaire. On bénéficie même du faible nombre de touristes pour profiter des parcs ou des plages presque seul. Ce qui est loin d’être désagréable !
